
Quelle gouvernance RH en 2012 ?
La 2e édition du baromètre Deloitte/Misceo sur la gouvernance RH montre que quelques progrès ont été faits mais que de nombreux efforts restent encore à fournir pour placer l’homme au cœur de la stratégie de l’entreprise.
C’est acquis : les directions générales des grandes entreprises savent aujourd’hui qu’elles doivent miser sur leur gestion des ressources humaines pour assurer leur performance. Les DRH espèrent voir leurs politiques RH prendre de l’ampleur et s’introduire de plus en plus au sein des comités exécutifs (Comex). Cependant, les conseils d’administration restent encore trop éloignés des sujets relatifs aux ressources humaines et possèdent très peu d’outils de mesure des actions mises en place et de visibilité des risques encourus.
Telles sont les principales conclusions de l’étude menée par les cabinets Deloitte et Misceo auprès de 40 entreprises du CAC 40, du SBF 120 et de quelques grands groupes non cotés. Les répondants sont des PDG ou des directeurs généraux, des présidents de conseils d’administration et de surveillance, des administrateurs et des directeurs des ressources humaines. Au total, 22 DRH appartenant aux entreprises du CAC 40 ont répondu.
Des conseils d’administration peu impliqués
Au niveau des conseils d’administration, le baromètre montre que 78 % des entreprises ont un conseil des rémunérations et un conseil des nominations. Cependant, peu d’entreprises possèdent des plans de succession et des plans des compétences clés de développement (40 %) et d’une cartographie des risques RH (37 %). Cela explique certainement le fait que 58 % des répondants pensent que « le conseil d’administration ne joue pas un rôle actif dans le contrôle des politiques RH de l’entreprise ».
Lire la suite : http://www.ouestfrance-emploi.com/recruteur-rh/info/Quelle-gouvernance-RH-en-2012