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L’impact du covid-19 sur les souhaits de mobilité professionnelle des Français
86% des répondants sont toujours enclins à postuler ailleurs actuellement La période de confinement due à la pandémie du covid-19 a fortement ralenti l’activité des entreprises dans divers secteurs. A l’inverse, certains ont plus que jamais besoin de renforcer leurs effectifs pour poursuivre leurs activités. L’impact sur la recherche d’emploi est donc à la fois fort et contrasté, et varie selon la situation de chacun. Afin d’évaluer dans quelle mesure la crise sanitaire a changé la donne, HelloWork, l’acteur digital de référence de l’emploi, du recrutement et de la formation en France, a sondé 1 015 utilisateurs de ses sites du 6 au 9 avril. Leur point commun : ils étaient tous en poste, mais en recherche de nouvelles opportunités professionnelles, avant le confinement.
Des processus de recrutement qui se poursuivent Le confinement a été soudain et a pris recruteurs comme candidats par surprise. Pas étonnant donc que les processus de recrutement aient été bouleversés par cette situation inédite. Plus d’un tiers des salariés en poste en recherche active d’un nouvel emploiétaient en contact avec une autre entreprise au moment de la mise en vigueur des mesures de confinement.
Bonne nouvelle, l’impact de la restriction des déplacements a eu un effet relatif sur ces démarches de recrutement. Les procédures continuent pour un candidat sur deux, et11% de ces candidats ont vu leur recrutement aboutir ! Seuls 15% ont été annulés. La perspective d’intégration de nouveaux collaborateurs continue donc malgré la crise pour certaines entreprises. |
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Trouver de nouvelles opportunités professionnelles est toujours une priorité La période actuelle ne décourage pas les candidats au mouvement. 86% des répondants en poste sont encore enclins à postuler ailleurs actuellement, 10% attendant la fin du confinement pour s’y remettre. Seuls 4% pensent qu’il serait risqué de partir dans les prochains mois. |
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L’impact sur le volume de candidatures effectuées est donc assez limité. 29% des sondés ont même intensifié leurs recherches. Parmi les motivations au départ, une prise de conscience de nouvelles envies, devant un temps disponible qui a augmenté pour mener à bien cette recherche (27%) et une vision négative de la gestion du confinement par leur entreprise (20%). 27% des personnes interrogées ont diminué leurs recherches mais poursuivent tout de même. Seulement 1 candidat sur 5 a stoppé toute démarche. Les principales raisons invoquées sont la baisse du nombre d’offres disponibles à leur poste (39%), la baisse de moral (22%) et le manque de temps (14%). |
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La moitié des candidats en poste a répondu à au moins une offre d’emploi pendant le confinement L’enquête réalisée trois semaines après le début du confinement révèle qu’1 sondé sur 2 avait déjà répondu à une ou plusieurs offres. Près de la moitié d’entre eux a reçu une réponse de la part des recruteurs, via un mail direct ou un appel. Les démarches ont même déjà abouti à une embauche pour 8% d’entre eux. |
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Un regard mitigé sur la gestion de crise de leur entreprise Les répondants ont vu leur employeur mettre en place un certain nombre de mesures pour faire face à cette situation inédite. Les sondés sont 58% à indiquer que leur entreprise a une bonne gestion globale de la crise et sont 21% à souligner une « très bonne gestion » de la mise en place du télétravail, 13% une très bonne communication interne et 14% que la gestion des dispositifs administratifs et légaux a été très bonne. En revanche, près d’un tiers des répondants (29%) estime la crise mal gérée par leur employeur. Pour plus de la moitié des répondants (52%), la gestion de la crise n’a pas modifié l’opinion qu’ils ont de leur employeur. |
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Méthodologie : enquête réalisée en ligne du 6 au 9 avril 2020 auprès d’un panel de 1 015 actifs en poste, utilisateurs des sites HelloWork, tous en recherche d’un autre emploi avant le confinement.
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