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Les transports, en tête de ce qui agace le plus les Français dans le retour au bureau
Sondage : ce qui manque aux Français en télétravail et les ennuie en présentiel Depuis le début de la crise sanitaire, le rapport entre entreprises et salariés est plus que jamais bousculé. A l’heure où le télétravail semble être devenu un incontournable, le retour en présentiel marque-t-il la fin de certaines habitudes et le début de nouveaux modes de fonctionnement ? Pour le savoir, HelloWork, l’acteur digital de référence de l’emploi, du recrutement et de la formation en France (qui édite les plateformes RegionsJob, ParisJob, Cadreo) a interrogé 1 063 actifs* et 257 professionnels des RH. Voici leurs conclusions.
Principaux enseignements
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Les échanges manquent … Ce qui manque le plus aux actifs quand ils sont en télétravail ce sont avant tout les échanges avec leurs collègues, qu’ils soient personnels (54%) comme professionnels (43%). Un accès plus simple à du matériel spécifique est également évoqué par 38% des répondants. Un tiers des sondés répondent qu’en télétravail, ils sont dépourvus d’une vraie dissociation entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle. |
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… mais se rendre au bureau ennuie A l’inverse, le transport arrive en tête de ce qui agace le plus dans le fait de revenir en présentiel (59%), devant le bruit (50%) et les interruptions de travail (39%). Un actif sur cinq évoque aussi le phénomène de réunionite qui crispe, avec un nombre de réunions trop élevé. |
Après des mois en télétravail, les actifs ont pris leurs marques : six sur dix déclarent être prêts à continuer à travailler à distance à temps plein. Dans la majorité des cas, les entreprises ont fourni du matériel (68%) ou une prime (2%) pour s’équiper à leurs salariés en télétravail. 77% des actifs interrogés se sont aménagés un espace dédié, et 80% sont plutôt ou tout à fait satisfaits de leurs conditions de travail. Pour ceux qui ne souhaitent pas télétravailler à temps plein, le rythme idéal semble être deux (39%) ou trois (30%) jours par semaine. Cela ne signe pas pour autant la fin des bureaux, puisque 83% des sondés jugent important que leur employeur dispose tout de même de locaux. |
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Les bureaux réaménagés mais pas en voie de disparition Concernant les bureaux, cette période post-crise va certainement amener les entreprises à revoir leurs besoins. En effet, près de la moitié (47%) des recruteurs pensent que les besoins en surface de bureaux, à effectif égal, sont moins importants qu’avant la crise sanitaire. Toutefois, les deux tiers n’ont pas encore de projets de réaménagement de leurs bureaux ou de déménagement suite à la crise sanitaire et son impact sur les modes de travail. |
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Le flex-office plutôt apprécié par ceux qui le pratiquent Le flex-office se définit comme l’absence d’un poste de travail fixe et attitré. Seuls 11% des Français le pratiquent actuellement et 11% ont eu l’occasion de le pratiquer par le passé. Les échos sont très bons, puisqu’une majorité (63%) a apprécié l’expérience. Parmi ceux qui n’ont pas encore tenté, 57% ne sont plutôt pas, voire pas du tout prêts à se lancer dans l’aventure. Pour eux le bureau individuel personnalisé reste de mise.
Parmi les avantages que les professionnels RH et les salariés voient au flex-office, le côté moins routinier (54%/50%) devance dans les deux cas les économies réalisées pour l’entreprise (44%/39%). La dernière marche du podium diffère : la liberté / l’autonomie gagnées par les collaborateurs arrivent en troisième position pour les équipes RH, lorsque les salariés estiment que les échanges avec les équipes se trouvent facilités. Du côté des inconvénients, les trois qui sont le plus souvent cités sont les mêmes : la difficulté de trouver un bureau (53%/58%), un aménagement de travail moins confortable (49%/52%) et un manque de repères (47%/48%). |
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« 15 mois après le début de la crise sanitaire, et au lendemain d’un nouveau déconfinement qui précède la période estivale, le retour au bureau ne fait pas l’unanimité. Le télétravail reste la tendance puisque la majorité des Français souhaite continuer à travailler à distance. Concernant les bureaux, cette période post-crise amènera certainement les entreprises à revoir leurs besoins. Pour l’instant notre sondage montre qu’un tiers des DRH a déjà des projets de réaménagement de leurs bureaux ou de déménagement suite à la crise sanitaire et son impact sur les modes de travail. Un consensus de mix présentiel/distanciel semble se dessiner, pour tirer profit du meilleur des deux pratiques ; avec des salariés qui souhaitent du télétravail mais veulent tout de même conserver un bureau et des recruteurs qui acceptent un à deux jours par semaine » déclare David Beaurepaire, Directeur délégué de HelloWork.
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