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Les Français ne sont plus heureux au travail !

Une motivation qui diminue pour 40 % des salariés du privé et des agents de la fonction publique. Manque de reconnaissance, rémunération faible, relations sociales détériorées, charge de travail importante représentent les principaux mécontentements. Un terrain fertile à la montée des risques psychosociaux.

La sonnette d’alarme est tirée depuis longtemps. La lassitude a débuté avant la crise. L’année 2010 était un test. L’après crise souligne la rupture. Le baromètre Edenred Ipsos, présenté lors de la 21e édition du congrès HR, sur la motivation et le bien-être des salariés français en 2011, montre une démotivation généralisée. Collaborateurs et managers sont las. 4 000 salariés ont été interrogés du 21 janvier au 11 février 2001.

Antoine Solom, directeur général adjoint d’Ipsos Loyalty, explique : « Le salarié français n’arrive plus à se projeter. Même le top management décroche. La satisfaction professionnelle, 60 % des salariés, contre 64 % en 2007, n’a jamais été aussi basse. » Les collaborateurs s’estimant « souvent heureux » au travail tournent autour de 30 %. Trop impliqués, trop stressés, ils ne trouvent plus l’énergie nécessaire pour se renouveler dans une ambiance routinière et contraignante. Les pratiques managériales sont désapprouvées. Les managers dépassés. Où sont réellement leurs responsabilités ? Sont-ils encore influents ? Servent-ils encore à quelque chose dans des « organisations de plus en plus complexes en recherche de contrôle et de résultats à court terme » ? Ils vivent un grand malaise malgré tous les discours sur l’importance de donner plus d’envergure au management de proximité. De même, les cadres supérieurs sont 37 % à déclarer leur démotivation, contre 19 % en 2007 ! Et 30 % d’entre eux pensent qu’ils sont sur-impliqués.

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