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Étude APEC & PEPS – Les cadres séduits par le portage salarial comme nouvelle forme d’emploi
Les cadres séduits par le portage salarial comme nouvelle forme d’emploi
C’est ce que révèle l’étude menée par l’Apec, en partenariat avec le Syndicat des Professionnels de l’Emploi en Portage Salarial (PEPS).
- 57 % des cadres seraient prêts à quitter le salariat classique
- 65 % d’entre eux considèrent que le portage salarial peut répondre à leurs aspirations
- Plus d’un quart des cadres se projettent dans le portage salarial dans les trois ans à venir
L’Apec, en partenariat avec le PEPS, révèle dans son rapport « Les cadres et le portage salarial » que 57% d’entre eux seraient prêts, sous conditions, à envisager d’autres formes d’emploi. Parmi les alternatives possibles, le portage salarial bénéficie d’une notoriété et d’une bonne image auprès des cadres.
En effet, ils sont 53 % à en avoir déjà entendu parler. Parmi eux, 75 % en ont une bonne image, un résultat qui diffère néanmoins selon les tranches d’âge. Pour les cadres de plus de 50 ans, les formes alternatives au salariat sont parfois plus fréquemment subies que choisies et interviennent lorsqu’ils connaissent des difficultés pour retrouver un emploi salarié classique.
Entre autonomie et sécurité, le portage salarial répond aux nouvelles aspirations des cadres
Pour les cadres, le portage salarial revêt trois avantages principaux : pouvoir bénéficier d’un système de protection sociale (57 %), déléguer ses charges administratives (54 %), et pouvoir choisir librement ses missions (39 %). Enfin, même si certains évoquent les inconvénients de ce statut, comme l’incertitude à trouver des missions et se rémunérer, près des deux tiers des répondants (65 %) estiment que le portage salarial peut être une réponse pertinente aux aspirations des salariés.
Le portage salarial : une transition envisageable sous conditions
Plus d’un quart des cadres (28 %) se projettent dans le portage salarial dans les trois ans à venir, notamment en cas de rupture professionnelle (54%) ou en complément d’une activité salariée classique (33%). Une transition qu’ils estiment « facile » dans leur grande majorité. Une alternative d’autant plus aisée à concevoir que le portage salarial est selon eux une forme d’emploi relativement bien installée qui tendra à se développer. Différents facteurs tels que des situations de ruptures de parcours professionnels, le souhait des cadres d’être davantage autonomes ou encore l’allongement de la durée de vie professionnelle, peuvent contribuer à favoriser le maintien ou le développement de cette forme d’emploi.
Vous trouverez plus d’informations dans le CP et l’étude complète jointe à ce mail. Je reste à disposition si vous souhaitez être mis en relation avec l’un des portes-paroles en charge de l’étude, ou pour tout renseignement supplémentaire.