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Concours étudiants : «dessine-moi un métier»

Les grands groupes proposent aux étudiants des concours pour penser les métiers de demain. Constitueraient-ils un véritable tremplin entre l’enseignement supérieur et la carrière professionnelle, ou un énième plan de communication d’entreprises en mal d’image ?

Dans un système hyper concurrentiel, les grands groupes ont bien compris que l’attraction des meilleurs ne repose plus uniquement sur la rémunération mais aussi sur un partage de valeurs. L’envie, la persuasion, la conviction sont désormais les leitmotivs des grandes entreprises qui sortent les grandes manœuvres pour attirer les talents. Concours internationaux autour du concept novateur de développement durable auprès des recrues des établissements les plus côtés, finale de prestige à Paris, stages, tour du monde VIP, et même poste à clé. « Dessine-moi un autre monde » suffira-t-il pour convaincre les étudiants des « meilleures intentions » des grands groupes ?

Une dimension pédagogique

Les « training games » ne sont pas un énième avatar d’un processus de recrutement en RH. C’est un pont entre l’enseignement supérieur et l‘entreprise. L’esprit n’est pas de recruter de prochains salariés dans un processus de sélection sophistiqué à l’extrême mais de permettre une meilleure compréhension du monde de l’entreprise.

À travers le « Citizen Act », selon Laurence Lavanant, responsable du Campus management à la Société Générale, il s’agit de « sensibiliser davantage les étudiants en finance à toutes les problématiques RSE qui, depuis des années, impactent tous les services du groupe. » Cette 5e édition propose dans une « démarche pédagogique à but éthique » de réfléchir aux pratiques de la banque de demain, plus précisément dans la gestion des risques.

Schneider Electric, de son côté, souhaite par la mise en place du concours international d’études de cas « Go green in the city », toucher davantage les étudiantes en ingénierie car, selon Marie Vezy, directrice stratégie et développement des Talents de Schneider Electric, « la plupart d’entre elles délaissent l’industrie ». D’où un concours où la parité était le principe puisque les équipes devaient être constituées en binôme homme-femme à l’image des équipes d’encadrement. En l’espèce, il s’agit de réfléchir à améliorer l’efficacité énergétique des villes.

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